L'apprentissage des techniques de base passe par la pratique du fleuret ou du sabre, traditionnellement considérés comme armes d'étude. Par la suite, l'escrimeur, en fonction de ses dispositions,
pourra choisir une arme supplémentaire : l'épée.
Le fleuret est une arme d’estoc, l’action offensive doit s’exercer avec la pointe de l’arme. Au fleuret comme au sabre, il y a une zone valable et une zone non valable. Il faut toucher l’adversaire sur la zone valable, le tronc, pour marquer une touche. Le fleuret est soumis à des règles de priorité. Pour se défendre, il faut écarter la lame de l’adversaire : il s’agit d’une parade.
Le sabre est une arme d’estoc, de taille et de contre taille. Tous les coups portés par le tranchant, le plat, le dos ou la pointe de la lame sont comptés comme une touche. La zone valable se situe au dessus de la taille.
L’épée est aussi une arme d’estoc, les touches sont portées avec la pointe de l’arme. Par contre, il n’y a pas de règle de priorité. En cas de touche simultanée, un point est attribué à chaque tireur. L’arbitrage à l’épée est ainsi simplifié. Il n’y a pas non plus de zone non valable. Il est ainsi possible de toucher au pied comme à la main. Il est donc nécessaire de protéger toutes les parties de son corps.
Surface valable au fleuret
Surface valable au sabre
Surface valable à l'épée
Longtemps pratiqué de manière artistique et pour le spectacle au sein des clubs de la Fédération Française d’Escrime, le sabre laser s’est peu à peu doté d’une forme de combat libre, grâce à l’évolution des matériels.
Née aux Etats Unis, ce nouveau style arrive réellement sur le sol français en 2015, sous l’impulsion de différentes organisations et notamment de l’Académie de Sabre Laser, fondée par Cédric GIROUX, diplômé d’Etat d’Aikibudo et formé au système américain TPLA.
La Fédération Française d’Escrime crée officiellement un groupe de travail en janvier 2017, réunissant maîtres d’armes et passionnés, afin de répondre à 3 objectifs :
Le groupe va alors structurer le sabre laser autours de 4 disciplines :
le combat sportif, le combat ludique, les katas techniques et le combat chorégraphié, tout en travaillant à conserver une association fine entre ses nombreuses techniques d’escrime occidentale et d’autres formes d’arts martiaux afin de toujours se rapprocher du visuel des films.
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